Disons « STOP » une bonne fois pour toutes aux comparaisons !
« Moi, mon fils parlait à 2 ans.. »
« Ah, il ne marche pas encore ? »
« Ah, il a encore une couche ? Moi, ma fille était propre avant ses 3 ans. »
Je suis certaine que ces phrases vous disent quelque chose. Allez, nous allons assumer ensemble et le dire ouvertement : nous DÉTESTONS ces phrases qui nous font culpabiliser.
Alors pourquoi cette fâcheuse tendance à toujours comparer ?
Probablement car nous, les mamans, sommes de nature inquiète, et puis, pour un premier enfant, nous souhaitons avoir des repères, une sorte de notice.
Comme si chaque enfant devait apprendre en même temps…
L’avantage, c’est qu’avec les avancées des neurosciences, nous pouvons le dire haut et fort
et nous rassurer : non, le développement n’est pas progressif et linéaire !
Bien entendu, l’enfant est préprogrammé selon un ordre établi. A ce propos, cela me rappelle le livre Comment pensent les bébés? (qui est tout simplement génial au passage). L’enfant y est comparé à une sorte d’ordinateur surpuissant et préprogrammé à la marche, au langage… je cite :
« Les bébés, sont une sorte très particulière d’ordinateur. Des ordinateurs faits de neurones, ils absorbent les données du monde extérieur, un chaos crépitant de sensations… Les bébés et les enfants possèdent des mécanismes d’apprentissage extrêmement puissants, qui leur permettent de modifier, de reformuler et de restructurer spontanément leurs connaissances. Enfin, il faut dire que les bébés disposent du meilleur système de soutien technique : leur mère. »
Il n’y a pas seulement un développement mais toute une série de développements : le développement langagier, le développement sensoriel, le développement moteur… Parfois, un enfant va développer son langage, puis entamer son développement moteur, tandis qu’un autre enfant pourra développer en premier lieu le langage puis entamera le développement social par exemple.
Chaque enfant est différent, il est important de se le dire, mais aussi de l’intégrer.
La comparaison nous stresse, nous fait culpabiliser et nos enfants en pâtissent.
Bien souvent, nous mettons la pression aux enfants et, comme ce sont des éponges, ils absorbent tout, y compris notre angoisse.
Il existe des périodes de régression que je préfère appeler perfectionnement, car cela donne un aspect plus positif et rassurant.
Ces régressions sont normales et font partie du développement du jeune enfant. La régression est quasiment toujours suivie d’un nouvel apprentissage.
Alors oui, osez répondre : « Chacun son rythme, mon enfant est unique ! »
No Comments